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MouA, un esthéticien au vécu parfois hors du commun

MouA est un artiste bordelais né en 1980 à Libourne.

Après avoir vécu en Allemagne, dans le Massif Central, en Bretagne et dans la Marne, il revient vivre à Aubie et Espessas, situé dans le Cubzaguais, puis à Bordeaux même fin 2008.

MouA se défini comme un faiseur de choses. Il produit des choses de nature multiple : photo, peinture, sculpture, vidéo, musique, roman et autres genres littéraires, land art, performance.

Dans ses premières années d'artiste MouA exposa ses travaux dans des lieux tel que bibliothèques, mairies, salles d'expo, festivals.
Puis la folie s'empara de lui, réellement, et pendant un certain temps sa production cessa presque et devint quasi inexistente; il ne reste de cette tragique époque que quelques carnets, tableaux, photomontages ou photos, morceaux de musique.
Et un jour, après quelques années passées à délirer, il retrouva ses esprits, et sa production reprit.

Ce blog est dédié à la production de MouA, c'est d'ailleurs lui-même qui s'occupera de ce blog. Ses travaux y seront archivés et commentés.

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Paul Des Landes, commissaire d'exposition

Lien vers la galerie de MouA (cliquez du droit sur l'image et faites ouvrir dans un nouvel onglet)

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Sont présentées dans cette galerie une partie des productions de l'artiste MouA. Vous pouvez y commander les oeuvres ou y acheter une reproduction






Untel : "Moi l'art j'te l'carre bien profond dans ton cul."

L'autre : "Sans façon."






mercredi 9 décembre 2009

Vieux textes retrouvés concernant la série Des vessies pour des lanternes

Voici deux vieux documents datant de 2003 que j'ai retrouvé, ils concernent la série Des vessies pour des lanternes. Je vais donc vous mettre dans ce message les deux textes et des fotos de la série.




Premier texte :


Des vessies pour des lanternes.
( travaux préparatoires )


Vous sont montrés quelques travaux préparatoires concernant la série Des vessies pour des lanternes, tourisme.
Cette série pourrait se sous intituler : A la recherche d’une forme leur convenant (aux photos), d’où les annotations : presque oui, ouais, non … ; c’est le jeu du « tu brûles/tu refroidis » !
Un format et un support adéquat.
Je le connais, le présume, convaincu par ces divers essais ; ne me reste plus qu’à le réaliser, freiné par mes malheureuses poches trouées.
Se déplacer : plus souvent, plus loin, plus rapidement.
Déplacer : des informations, des biens, des populations.
Au centre de tout ça, l’homme. L’homme, au centre de la ville, de son lieu de vie, se déplaçant, déclassé, déplacé. Quel y est sa place ? Est-ce qu’il s’y délasse ? Simple organisme indépendant travaillant au profit d’un tout ? Que lui offre sa peut-être (futur) ville ? Son peut-être futur lieu de vie ?
Ces photos, un regard tourné vers ces territoires verticaux, où l’horizontal n’est que niveau associé à une diagonale pour monter plus haut. Monter plus haut. Jusqu’au dernier niveau. Qui sera au dernier niveau ?
Symptôme : des individus, une foule, rapport de force ; quels rapports s’exercent entre ces individus/organes, quel est leur devenir commun, comment pensent-ils leur devenir commun, comment travaillent-ils à la réalisation de ce devenir commun – mais y’a-t-il seulement un devenir commun possible ? (Espoir, es-tu là ?)
Y’a-t-il de l’indifférence dans ces êtres ? Emotions impalpables ?/ ! Pourtant elles existent. Elles se manifestent, ce sont des attitudes, des formes qui renseignent, qui laissent à deviner…
Monter/descendre, des escalators, des ascenseurs, des tapis roulant, facilitant les déplacements, réduisant distance et temps. Escalators, passerelles, couloirs à ciel ouvert, chemins reliant les gros organes entre eux : nervures, réseau sanguin d’un organisme qui cherche à s’accroître, les gens sont les globules, les BPS, transportant le cash migrateur nécessaire à l’accroissement, au bon accroissement, au développement du tout – est-ce une bonne voie de développement ?, est-ce en bonne voie de développement ?
Certain même s’éjectent, s’envolent ou se laissent choir, c’est plus risqué, mais plus rapide. Atterrissage en vue ! – pour atterrir dans quel état ?
De la lumière, pour apaiser, de belles lumières, pour mieux apaiser ; artificielle, le soleil n’a pas de laissez-passer. Qu’y a t il en bas, que peut-on espérer voir d’en haut, est-ce plus beau, voit-on le soleil ? Est-ce encore le même soleil ?
Pourquoi des vessies pour des lanternes ?
Parce que ces tours, ces towers d’un-peu-aujourd’hui-peut-être-beaucoup-de-demain sont des vues de petites villes et campagnes basculées (de 90° par rapport à la prise de vue). Certaines photos ont été prisent dans St. André de Cubzac. Il serait intéressant d’associer à chaque photo le nom de l’endroit où elle a été prise, pour s’y rendre, et se rendre compte. Il serait bien, ensuite, de passer devant ce lieu en voiture, et de voir ce que sa donne en conduisant ; car ces photos ont été prisent en conduisant en voiture. Pour parfaire la chose, s’y rendre la nuit, ou lorsque qu’elle commence à tomber et que le noir va bientôt primer sur le magnifique bleuté. Et est-ce que la tête penchée, nous y verrions ces photos ? Non.



Deuxième texte :


La réalité.


Celui qui oserait dire ne pas savoir ce que c’est serait pris pour un fou.
La réalité, c’est ce qui coordonne les êtres, leur permet de s’entendre, de se comprendre.
La réalité, c’est ce que chacun perçoit et que tout le monde voit.
Dire que l’on voit la même chose c’est s’accorder sur le fait que nous partageons bien le même monde, la même réalité.
_ « Tu as vu ce que j’ai vu !
_ Oui, je l’ai vu.
_ Tu m’aurais dis le contraire je me serais fait du souci pour toi ! »
Ces deux êtres se comprennent, ils voient la même chose, ils vivent dans le même monde.
Tout du moins le pensent-ils.
Un même voir pour plusieurs êtres.
Si ce que nous voyons des choses du monde trouve un accord commun parmi la foule de regards qui le regarde, ce que nous en comprenons diffère souvent, parce que chacun y met un peu du sien.
Qu’est ce qui permet ce décalage dans l’interprétation de ce monde que tout le monde voit de la même façon, mais que chacun semble personnaliser ?



Photos de la série Des vessies pour des lanternes :


Cinq philosophes descendant passerelle





Famille catholique montant escalator





Tokyo tower

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