Premier texte :
Des vessies pour des lanternes.
( travaux préparatoires )
Vous sont montrés quelques travaux préparatoires concernant la série Des vessies pour des lanternes, tourisme.
Cette série pourrait se sous intituler : A la recherche d’une forme leur convenant (aux photos), d’où les annotations : presque oui, ouais, non … ; c’est le jeu du « tu brûles/tu refroidis » !
Un format et un support adéquat.
Je le connais, le présume, convaincu par ces divers essais ; ne me reste plus qu’à le réaliser, freiné par mes malheureuses poches trouées.
Se déplacer : plus souvent, plus loin, plus rapidement.
Déplacer : des informations, des biens, des populations.
Au centre de tout ça, l’homme. L’homme, au centre de la ville, de son lieu de vie, se déplaçant, déclassé, déplacé. Quel y est sa place ? Est-ce qu’il s’y délasse ? Simple organisme indépendant travaillant au profit d’un tout ? Que lui offre sa peut-être (futur) ville ? Son peut-être futur lieu de vie ?
Ces photos, un regard tourné vers ces territoires verticaux, où l’horizontal n’est que niveau associé à une diagonale pour monter plus haut. Monter plus haut. Jusqu’au dernier niveau. Qui sera au dernier niveau ?
Symptôme : des individus, une foule, rapport de force ; quels rapports s’exercent entre ces individus/organes, quel est leur devenir commun, comment pensent-ils leur devenir commun, comment travaillent-ils à la réalisation de ce devenir commun – mais y’a-t-il seulement un devenir commun possible ? (Espoir, es-tu là ?)
Y’a-t-il de l’indifférence dans ces êtres ? Emotions impalpables ?/ ! Pourtant elles existent. Elles se manifestent, ce sont des attitudes, des formes qui renseignent, qui laissent à deviner…
Monter/descendre, des escalators, des ascenseurs, des tapis roulant, facilitant les déplacements, réduisant distance et temps. Escalators, passerelles, couloirs à ciel ouvert, chemins reliant les gros organes entre eux : nervures, réseau sanguin d’un organisme qui cherche à s’accroître, les gens sont les globules, les BPS, transportant le cash migrateur nécessaire à l’accroissement, au bon accroissement, au développement du tout – est-ce une bonne voie de développement ?, est-ce en bonne voie de développement ?
Certain même s’éjectent, s’envolent ou se laissent choir, c’est plus risqué, mais plus rapide. Atterrissage en vue ! – pour atterrir dans quel état ?
De la lumière, pour apaiser, de belles lumières, pour mieux apaiser ; artificielle, le soleil n’a pas de laissez-passer. Qu’y a t il en bas, que peut-on espérer voir d’en haut, est-ce plus beau, voit-on le soleil ? Est-ce encore le même soleil ?
Pourquoi des vessies pour des lanternes ?
Parce que ces tours, ces towers d’un-peu-aujourd’hui-peut-être-beaucoup-de-demain sont des vues de petites villes et campagnes basculées (de 90° par rapport à la prise de vue). Certaines photos ont été prisent dans St. André de Cubzac. Il serait intéressant d’associer à chaque photo le nom de l’endroit où elle a été prise, pour s’y rendre, et se rendre compte. Il serait bien, ensuite, de passer devant ce lieu en voiture, et de voir ce que sa donne en conduisant ; car ces photos ont été prisent en conduisant en voiture. Pour parfaire la chose, s’y rendre la nuit, ou lorsque qu’elle commence à tomber et que le noir va bientôt primer sur le magnifique bleuté. Et est-ce que la tête penchée, nous y verrions ces photos ? Non.
Deuxième texte :
La réalité.
Celui qui oserait dire ne pas savoir ce que c’est serait pris pour un fou.
La réalité, c’est ce qui coordonne les êtres, leur permet de s’entendre, de se comprendre.
La réalité, c’est ce que chacun perçoit et que tout le monde voit.
Dire que l’on voit la même chose c’est s’accorder sur le fait que nous partageons bien le même monde, la même réalité.
_ « Tu as vu ce que j’ai vu !
_ Oui, je l’ai vu.
_ Tu m’aurais dis le contraire je me serais fait du souci pour toi ! »
Ces deux êtres se comprennent, ils voient la même chose, ils vivent dans le même monde.
Tout du moins le pensent-ils.
Un même voir pour plusieurs êtres.
Si ce que nous voyons des choses du monde trouve un accord commun parmi la foule de regards qui le regarde, ce que nous en comprenons diffère souvent, parce que chacun y met un peu du sien.
Qu’est ce qui permet ce décalage dans l’interprétation de ce monde que tout le monde voit de la même façon, mais que chacun semble personnaliser ?
Photos de la série Des vessies pour des lanternes :
Cinq philosophes descendant passerelle
Famille catholique montant escalator
Tokyo tower
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